Dans sa déclaration de Malte, signée le 30 mars, l’Union européenne s’engage à garantir la durabilité de la pêche au cours des 10 prochaines années. Un article de notre partenaire, le Journal de l’Environnement.
La déclaration de Malte (MedFish4ever) a été officiellement signée par les représentants de sept pays côtiers de la Méditerranée et de l’Union européenne. Elle comporte une série d’engagements plus ambitieux les uns que les autres. À commencer par établir des plans de gestion pluriannuels de toutes les pêcheries importantes. Deuxième objectif: faire disparaître la pêche illégale en 2020, grâce à un cadre juridique et des moyens humains et techniques permettant d’assurer les contrôles.
Autres engagements: favoriser les projets locaux et collecter données et évaluations scientifiques d’ici à 2020.
Neuf zones prioritaires
« Neuf zones sont à protéger en priorité si on veut sauver les écosystèmes méditerranéens et entamer un processus de récupération des stocks, comme l’Adriatique centrale », a réagi le réseau MedReAct dans un communiqué. Les autres zones sont situées au nord de la Sicile, aux Baléares, dans la mer d’Alboran, au sud de la mer de Ligurie, à l’ouest de la Sardaigne, à Alicante, dans le golfe de Gascogne et dans la mer Égée et mer de Thrace.
La création d’une zone protégée en Adriatique est d’ailleurs en cours d’examen à la Conférence régionale de gestion des pêches de Méditerranée (CRGP). La Méditerranée connaît un déclin très important des stocks de poissons, dont 91% sont touchés par la surpêche, notamment par les chaluts de fond, selon la Commission européenne.
