Après s’être mis d’accord sur les conditions de leur divorce, l’UE et le Royaume-Uni pourraient être confrontés à de nouvelles difficultés sur le plan de l’agroalimentaire.
Si l’UE repense sa production alimentaire via la stratégie « De la ferme à la fourchette (F2F) », le Royaume-Uni souhaite naviguer en solo grâce au Brexit après avoir passé 40 ans soumis aux règles de la Politique agricole commune (PAC).
Il se pourrait que les chemins empruntés de part et d’autre de la Manche s’éloignent de manière considérable. Les liens agroalimentaires entre les deux parties devraient certes rester solides, mais de nouvelles normes alimentaires pourraient saper les négociations commerciales.
Dans cette Édition spéciale, EURACTIV fait la lumière sur l’avenir du secteur agroalimentaire à la suite du Brexit.
-
Loué soit le Brexit ? La Grande-Bretagne esquisse de nouvelles normes pour le bien-être animal
La fin de l’élevage en cage, l’arrêt des exportations du bétail vivant, l’apposition d’étiquettes ad hoc : le bien-être animal est un sujet brûlant dans l’UE. Si Berlin se voit comme leader en la matière, Londres n’est pas sans reste.
-
Brexit, changement climatique : quel avenir pour le marché du vin franco-britannique ?
Le vin français à la cote au Royaume-Uni : la France est le premier fournisseur pour les consommateurs de vin outre-Manche. Une position pour le moment incontestée malgré les défis que posent le Brexit et le changement climatique à la filière viticole française.
-
Brexit : quelles répercussions sur les indications géographiques protégées ?
De l'agneau gallois au whisky écossais, sans oublier le « Stilton cheese », les indications géographiques (IGP/IG) britanniques ne devraient pas être trop bousculées à la suite du Brexit, bien que la vigilance soit de mise.
-
Selon les experts, le Brexit pourrait entraîner une fragmentation de la filière agricole britannique
Dans l’ère de l’après-Brexit, Le Royaume-Uni s’engage pour une agriculture plus verte et harmonieuse. Toutefois, les projets envisagés pourraient porter préjudice aux petits exploitants agricoles et plonger certains en terra incognita.
-
L’alignement des mesures phytosanitaires entre l’UE et le Royaume-Uni doit être une « priorité absolue »
L’UE et le Royaume-Uni ont certes enfin ratifié leur accord commercial, mais des points d’interrogation subsistent sur la manière dont les deux partenaires vont aligner leur réglementation phytosanitaire : un casse-tête considérable pour le secteur agroalimentaire.