Le climatologue explique, au JDLE, les raisons de son soutien au candidat socialiste. Un article de notre partenaire, le Journal de l’Environnement.
Ce n’est pas tous les jours qu’un compétiteur à l’élection présidentielle peut se prévaloir du renfort d’un prix Nobel. C’est pourtant le cas de Benoît Hamon, candidat issu de la primaire citoyenne, et soutenu par Jean Jouzel.
Le meeting de la mutualité
Récipiendaire du prix Nobel de la paix 2007, comme ses ex-collègues du Giec, le célèbre climatologue français n’est pourtant pas un militant socialiste patenté. « En fait, tout a commencé, le 5 février, par une intervention lors d’un meeting de Benoît Hamon », souligne-t-il. A la Mutualité, le glaciologue du CEA évoque les deux sujets qui lui tiennent le plus à cœur: la lutte contre le changement climatique et l’importance de la politique de recherche.
Plus ambitieux que la ltecv
Le courant passe avec l’équipe du candidat qui demande au scientifique quelques notes sur la transition énergétique: « je leur ai dit qu’il fallait, si possible, aller plus loin que ce que préconise la loi, sans oublier d’intégrer le monde agricole à cette dynamique. » Message apparemment bien reçu.
Pro-Europe
Benoît Hamon n’est pas le seul candidat à évoquer la crise climatique. « C’est vrai. Jean-Luc Mélenchon le fait aussi très bien. Hélas, il ne soutient pas le projet européen. Or, depuis 30 ans, la plupart des recherches que nous avons conduites sur le climat ont été faites dans le cadre européen. Sans l’Europe, il sera très difficile de financer nos programmes de recherche sur le changement climatique », conclut le chercheur français.