La chancelière allemande, Angela Merkel, souhaite la reprise des négociations avec les États-Unis pour parvenir à un accord commercial malgré les divergences qui perdurent entre les deux parties, notamment sur la question du changement climatique. Un article d’Euroefe.
« De notre côté, nous sommes prêts à reprendre les négociations sur l’accord de libre-échange avec les États-Unis », a assuré la chancelière allemande lors d’une cérémonie à la Chambre de commerce et d’industrie du nord de l’Allemagne, le mardi 6 juin.
Angela Merkel estime que, comme dans le cas de l’accord commercial avec le Canada, le CETA, un traité de libre-échange avec les États-Unis (connu sous le nom de TTIP) pourrait contribuer au renforcement des normes sociales, écologiques et profiter aux consommateurs des deux côtés de l’Atlantique.
Selon elle, si les marchés européen et américain concluaient un accord de ce genre, des normes seraient fixées pour les accords suivants au niveau mondial.
Un commerce libre et juste
Angela Merkel a rappelé que son gouvernement défendait un commerce « libre et juste » et rejetait les tendances protectionnistes « qui peuvent peut-être avoir du succès à court terme, mais qui sont néfastes à moyen ou long terme ».
Le Président américain, Donald Trump, est entré à la Maison-Blanche avec un message protectionniste et une de ses premières décisions a été d’abandonner l’accord de partenariat transpacifique (TPP) que Washington avait signé avec une dizaine de nations américaines et asiatiques.
Durant le second mandat de Barack Obama, les États-Unis et l’UE ont négocié un accord commercial, le TTIP, qui n’a pas abouti à cause de l’opposition croissante de l’opinion publique en Europe et de la classe politique américaine, surtout durant la campagne présidentielle de 2016.