La vente de fours et de plaques de cuisson énergivores est interdite à partir du 20 février, date d’entrée en vigueur de nouvelles règles sur l’efficacité énergétique des appareils ménagers.
Se débarrasser d’appareils trop gourmands en énergie réduirait d’environ 50 euros la facture d’électricité des consommateurs chaque année. Voilà l’argument massue qui a conduit l’UE à interdire les appareils de cuisson peu efficace.
La directive, connue sous le nom d’écoconception, vise à réduire les importations de combustibles et les émissions de CO2.
Les fabricants d’appareils électroménagers européens, tels que Bosh, Siemens, Haushaltsgeraete et Philips, ont été intégrés dans les discussions et ont accueilli favorablement les nouvelles règles qui s’appliqueront désormais aux fours et aux plaques de cuisson.
Pour les détracteurs de l’écoconception, cette directive n’est qu’un autre exemple de la bureaucratie de Bruxelles. L’année dernière, les règles limitant la puissance des nouveaux aspirateurs se sont transformées en un scandale ultra-médiatisé, appelé Hoovergate.
Selon la directive de l’écoconception, qui s’appliquera, à partir du vendredi 20 février, aux plaques de cuisson, fours et aux hottes aspirantes, aucun produit ne sera autorisé sur le marché s’il ne respecte pas les objectifs d’efficacité énergétique. Ces objectifs passent aussi par des mesures telles que l’isolation et une meilleure conception des portes.
La Commission a indiqué que le consommateur ne verrait aucune différence en termes de performance.
La loi autorisant les magasins à liquider leurs stocks, les défenseurs de l’efficacité énergétique rappellent aux consommateurs que se laisser tenter par des appareils électroménagers à prix cassés ne fera qu’augmenter leur facture d’électricité.
« Grâce à ces règles, les normes de conception seront plus élevées, ce qui signifie que les importations asiatiques de mauvaise qualité devront quitter la cuisine », a commenté Stamatis Sivitos, lobbyiste pour Coolproducts Campaign.