L’Agence européenne des produits chimiques va suggérer d’interdire l’usage volontaire de certains microplastiques, intégrés à des produits tels les cosmétiques, les détergents et les engrais, a-t-elle annoncé lors d’une conférence sur les plastiques le 18 janvier à Helsinki. Un article du Journal de l’environnement.
Véritable plaie environnementale, notamment en raison de leur impact sur la faune marine, les microplastiques ne dérivent pas tous de la dégradation des plastiques. Certains sont introduits intentionnellement, par exemple sous forme de microbilles dans des savons exfoliants, ou comme enrobage d’engrais afin de les libérer de manière plus progressive.
Proposition d’interdiction
Sur demande de la Commission européenne, l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) va préparer une proposition d’interdiction de ces microplastiques, qu’elle devrait soumettre dans l’année aux membres de l’UE, a indiqué un porte-parole de l’ECHA, Matti Vainio, lors d’une conférence organisée vendredi 18 janvier à Helsinki –ville où siège l’agence.
Véto pour les médicaments et les peintures
Cette proposition, qui devrait exclure les microplastiques intégrés dans les médicaments et les peintures, devrait être approuvée par la Commission européenne fin 2020, a indiqué son vice-président Jyrki Katainen, présent lors de la conférence.
Lundi 21 janvier, l’ECHA a annoncé avoir signé un accord avec la Commission européenne, l’engageant à participer plus activement à l’élaboration de valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP). Ce processus, qui portera en priorité sur le plomb, devrait mener l’agence à évaluer de quatre à cinq agents par an à partir de 2020.
