Dans un nouvel effort pour réduire les formalités administratives imposées aux agriculteurs, au moins 17 ministres de l’Agriculture de l’UE, menés par la Pologne, appellent à retarder les nouvelles obligations de suivi électronique de l’utilisation des pesticides.
Les eurodéputés ont rejeté deux propositions de la Commission européenne visant à ajuster les limites de résidus dans les aliments de certains produits chimiques interdits par l’UE, renforçant ainsi leur engagement en faveur d’une politique de tolérance zéro pour les produits importés.
Les États membres de l'Union européenne (UE) ont jusqu'à la semaine prochaine pour se prononcer sur une proposition de définition du biocontrôle, un cadre normatif nécessaire pour mettre sur le marché des produits naturels destinés à protéger les cultures.
Alors qu’un nouveau rapport d'Eurostat révèle une forte baisse de la production de pommes de terre dans l’UE entre 2000 et 2023, un représentant du secteur explique cette situation à Euractiv, entre autres, par des réglementations européennes plus strictes sur les pesticides et des changements climatiques en Europe.
Le nouveau gouvernement britannique de centre gauche s’est engagé à soutenir l’agriculture et à donner la priorité à la sécurité alimentaire, mais des questions subsistent quant aux projets du Parti travailliste concernant les politiques agricoles après le Brexit.
L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) estime que les critères de la Commission pour assouplir les règles sur certains aliments génétiquement modifiés sont « scientifiquement justifiés », alors que la présidence hongroise du Conseil de l’UE freine le dossier.
Selon une version préliminaire d’un nouveau document d’orientation de la Commission européenne consulté par Euractiv, les États membres ne pourront plus autoriser l’utilisation de substances explicitement interdites au sein de l’Union.
Le nouveau plan français de réduction des pesticides, annoncé lundi (6 mai), entend s’aligner sur l’UE, aussi bien sur les autorisations des molécules que sur le suivi de l'utilisation des produits. Les ONG dénoncent un nivellement par le bas.
L’Afrique du Sud, deuxième exportateur mondial d’agrumes après l’Espagne, a saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour contester les règles commerciales phytosanitaires de l’Union européenne, qu’elle juge injustifiées et inappropriées.
Le gouvernement a annoncé vendredi (5 avril) une dérogation pour utiliser davantage un insecticide sur les betteraves à sucre, jugée « indispensable » par les cultivateurs mais « insuffisante » face au risque élevé de développement d’une maladie pouvant décimer les productions.
Le Conseil de l’UE et le Parlement européen se sont accordés mardi soir (5 mars) sur une révision de la législation phytosanitaire européenne, simplifiant les règles et mettant en place une task force communautaire pour lutter contre les nouveaux organismes nuisibles.
Le gouvernement français a annoncé une « mise en pause » du plan de réduction des produits phytosanitaires Ecophyto, et pourrait adopter l’indicateur de mesure européen qui ajoute un facteur de toxicité des molécules. Un indicateur critiqué par les ONG pour ses insuffisances.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé le retrait du règlement sur l’utilisation durable des pesticides (SUR), qui visait à réduire de moitié l’utilisation des pesticides d’ici 2030, un véritable coup dur pour le Green Deal.
Dans un entretien accordé à Euractiv, le président de la région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, s’insurge contre un Green Deal européen qui contraint les agriculteurs sans s’appliquer aux importateurs qui ne respectent pas les mêmes règles.
Onze ONG européennes — dont cinq françaises — ont déposé deux demandes auprès de la Commission européenne pour obtenir un « réexamen interne », première étape d’un recours juridique, de la décision de renouveler l’autorisation glyphosate.
Le Parlement européen s’est opposé à la proposition de la Commission de relever la quantité maximale autorisée de résidus de thiaclopride, un insecticide interdit dans l’UE depuis 2020, sur plus de 30 produits en provenance de pays tiers.
L’Europe est plus dépendante de Moscou sur le plan alimentaire aujourd’hui qu’elle ne l’était avant la guerre, étant donné que les États membres de l’UE ont remplacé leur dépendance énergétique par une dépendance aux engrais, a averti le PDG de l’entreprise chimique norvégienne Yara.
Le groupe Monsanto, filiale du géant allemand Bayer, a été condamné lundi aux Etats-Unis à verser 857 millions de dollars de dommages-intérêts à des élèves et parents bénévoles d'une école exposés à des PCB, polluants dits « éternels ».
ENTRETIEN. À l’approche des élections européennes, la résistance des partis conservateurs et d’extrême droite en tête des sondages s’accroit contre les mesures en matière de biodiversité de l’UE. La secrétaire d’État chargée de la Biodiversité, Sarah El Haïry, revient sur les objectifs français et européens en la matière.
De nombreux ministres de l’Agriculture de l’UE ont exprimé leur détermination à poursuivre les travaux sur le règlement sur les pesticides, bien que le Parlement européen ait voté contre la poursuite des négociations à ce sujet.
Le Parlement européen a rejeté catégoriquement une proposition concernant le plan de réduction de pesticides au sein de l’UE, mettant ainsi fin à la règlementation, une décision déplorée par les groupes de protection de l’environnement, mais saluée par les agriculteurs.
Partisans ou farouches critiques du glyphosate, plusieurs organismes reprochent jeudi (16 novembre) à la France son "manque de courage" pour s'être abstenue lors d'un vote à Bruxelles, laissant à la Commission européenne la décision de renouveler l'autorisation du désherbant pour 10 ans.
Le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a annoncé mercredi (15 octobre) que la France allait de nouveau s’abstenir lors du deuxième vote sur le renouvellement du glyphosate proposé par la Commission européenne.
Depuis une dizaine d’années, les 3 000 fermes Dephy expérimentent des systèmes économes en produits phytosanitaires, et notamment en glyphosate. Bien que la tendance générale soit à la baisse, l'abandon total n'est pas pour demain.