Selon Denis Redonnet, de la Direction générale pour le Commerce de la Commission européenne, des mesures sont nécessaires pour protéger l'économie de l'UE, tant que les distorsions économiques actuelles ne sont pas corrigées par une révision des règles de l’OMC.
En visite à Berlin mercredi 2 octobre, le président Emmanuel Macron a expliqué que l'Union européenne (UE) devait revoir son modèle de croissance, sous peine d’être « éliminée dans trois ou quatre ans », face à la concurrence des États-Unis et de la Chine.
Dans une démarche inédite, la Commission européenne a lancé des consultations auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) au sujet de l’enquête en cours des autorités chinoises sur la compatibilité des subventions de l’UE avec les règles du commerce mondial.
L’Europe devrait cesser d’être « naïve » et intensifier ses efforts pour soutenir sa base industrielle chancelante afin de concurrencer la Chine et les États-Unis.
Le soutien de Mario Draghi à la mise en place de droits de douane pour protéger les industries européennes est loin de réjouir les entreprises chinoises présentes dans l’UE, qui avertissent que ces mesures pourraient aggraver les tensions commerciales entre Bruxelles et Pékin.
La Chine a annoncé jeudi 29 août qu’elle n’imposerait pas de droits de douane sur le brandy européen, ce qui semble signifier que les tensions avec l'Union européenne (UE) sont en train de s'apaiser, bien qu'une enquête de Pékin ait conclu à du dumping.
Les échanges commerciaux entre la Russie et l'Union européenne (UE) n'ont jamais été aussi bas, selon les données d'Eurostat, mais les sanctions de Bruxelles sont contournées par l'augmentation du commerce avec des pays tiers. Ce qui représente aussi un coût financier pour Moscou.
Certains analystes estiment que les menaces récemment brandies par la Chine concernant l’imposition de droits de douane sur les produits laitiers et les véhicules à essence en provenance de l’UE ne risquent pas de dégénérer en un conflit commercial plus large entre les deux blocs.
Alors que la Commission européenne taxe actuellement l’importation de véhicules électriques fabriqués en Chine à plus de 36 %, l’institution estime avoir respecté toutes les dispositions de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) lors de son enquête antidumping, ce dont certains experts sont un peu moins sûrs.
La Chine a lancé une enquête anti-subventions sur les produits laitiers importés de l’Union européenne, plaçant une fois de plus le secteur agroalimentaire européen au premier plan des tensions commerciales entre Pékin et Bruxelles.
Mardi 20 août, la Commission européenne a envoyé un signal qui se veut positif à Pékin, en abaissant légèrement les droits de douane qui doivent, au 30 octobre, être mis en place sur les véhicules électriques fabriqués en Chine.
Les industriels allemands espèrent voir se conclure de nouveaux accords commerciaux entre l’UE et des pays tiers lors de la législature 2024-2029. Pour ces derniers, Bruxelles doit continuer à déréguler, sous peine d’être marginalisée.
La Chine a annoncé vendredi 9 août avoir saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC), après la décision en juillet de l’Union européenne (UE) d’imposer des surtaxes sur les importations de véhicules électriques chinois.
En visant la présidence de la commission des affaires sociales du Parlement européen, la Gauche (GUE/NGL) souhaite œuvrer contre le recul des protections de l’environnement et des travailleurs au cours du nouveau mandat.
Dans un entretien accordé à Euractiv, l’ancienne haute fonctionnaire du ministère américain au Commerce Nazak Nikakhtar explique que la promesse de campagne de Donald Trump d’imposer des droits de douane élevés sur les produits chinois pourrait bénéficier à l’économie de l’UE.
Les très influentes commissions des Affaires économiques et monétaires (ECON) et des Budgets (BUDG) seront une nouvelle fois présidée par des eurodéputés des groupes des Socialistes et Démocrates (S&D) et des Conservateurs et Réformistes européens (CRE) respectivement.
L’association industrielle allemande BDI ne s’attend qu’à des effets de croissance « marginaux » du paquet économique adopté par le gouvernement de coalition du pays mercredi (17 juillet).
L’UE devrait contrôler les prix des produits agricoles et abandonner son approche consistant à conclure des accords de libre-échange, tel que l’accord avec le Mercosur, a expliqué un représentant de l’organisation paysanne Via Campesina à Euractiv.
Durant sa présidence du Conseil de l’UE, la Hongrie s’efforcera de désamorcer les tensions commerciales entre l’UE et la Chine, a confié à Euractiv l’ambassadeur hongrois auprès de l’UE, Bálint Ódor.
À un jour de l’application de droits de douane provisoires sur les voitures électriques en provenance de Chine, l’Union de l’industrie automobile (VDA) a appelé l’UE à faire machine arrière sur cette décision, soutenant que de telles mesures seraient plus préjudiciables que bénéfiques.
L’importance croissante accordée par l’UE à la sécurité économique n’ébranlera pas l’ouverture fondamentale de l’économie européenne, a déclaré mardi (2 juillet) le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis, afin de rassurer les entreprises.
La prochaine Commission européenne devrait conclure davantage d’accords de libre-échange (ALE) avec des pays tiers, notamment ceux qui ne requièrent pas l’unanimité des États membres de l’UE, selon le chancelier allemand Olaf Scholz.
La Commission européenne a déclaré ne pas être inquiète de l’annonce par la Chine, lundi (17 juin), d’une enquête antidumping sur les exportations de viande de porc de l’Union, dans le cadre d’une escalade des tensions commerciales entre les deux puissances.
Les dirigeants de l’UE insisteront fin juin sur la nécessité d’une Europe compétitive et souligneront comment la transition écologique et une véritable union de l’énergie pourraient soutenir cet objectif, selon un projet d’agenda stratégique de l’UE pour la législature 2024-2029.