Pour trouver les milliards manquant pour la sauvegarde de la nature, les crédits biodiversité seront en vedette à la COP16 de Cali fin octobre : ses partisans tenteront d’y lever les craintes d’écoblanchiment et de promouvoir les standards internationaux nécessaires afin de développer un marché balbutiant.
Les pays de l’Union européenne ont acté lundi 14 octobre à Luxembourg leur position commune en vue de la COP29 en Azerbaïdjan, à l’issue d’une âpre négociation encore marquée par les divergences des États membres sur le nucléaire.
Alors qu’elle négocie un traité mondial ambitieux sur les plastiques, l’UE est confrontée à une forte opposition de la part des pays tiers et cherche à obtenir une position flexible lors du Conseil « Environnement » afin de faciliter un accord mondial final en novembre.
La Commission européenne a proposé de prolonger d’un an la période de transition pour l’application du règlement européen contre la déforestation et la dégradation des forêts (EUDR), après des mois de pression des États membres et des partenaires commerciaux concernés.
De plus en plus de pays membres de l’Organisation maritime internationale se montrent favorables à une taxe mondiale sur les émissions de gaz à effet de serre du secteur du transport maritime. Cette semaine, les négociateurs devraient s’efforcer de trouver un consensus sur la question.
Ursula von der Leyen a chargé Jessika Roswall, la commissaire désignée à l’Environnement, de « simplifier » le règlement de l'Union européenne (UE) sur l’Enregistrement, l’évaluation, l’autorisation et la restriction des substances chimiques (REACH). Ce qui ne devrait pas manquer d'interroger les membres de la commission Environnement du Parlement européen (ENVI).
La mise en œuvre du règlement anti-déforestation de l’Union européenne (EUDR) suscite des tensions au Parlement européen, le centre droit voulant reporter son application alors que les socialistes réclament le respect du calendrier initial avec un accent sur une mise en œuvre harmonieuse.
La désignations de zones comme des aires marines protégées constitue une faible protection face aux activités humaines telles que l’exploitation minière et le chalutage de fond, et elles n’aident pas l’UE à atteindre l’objectif de protection de 30 % de ses océans d’ici à 2030, selon une récente étude.
Alors que les incendies vont se multiplier dans les prochaines années en Europe sous l'effet du réchauffement climatique, le continent manque de bombardiers d'eau de type Canadair. Or, le manque n'est pas prêt d'être comblé.
Tous les États de l'Union européenne (UE) devaient en juin dernier remettre à Bruxelles leurs plans énergie-climat (PNEC), mais seuls dix pays se sont pour l'heure acquittés de cette obligation, dont la France et désormais l'Autriche.
Selon un expert, en concentrant uniquement leurs efforts sur la lutte contre les incendies sans adopter une approche globale axée sur la prévention, les États membres de l’UE, tels que la Grèce, peineront à faire face aux futurs feux de forêt.
L’UE a réagi « extrêmement » rapidement à la demande d’aide de la Grèce afin de lutter contre les feux de forêt qui ont atteint la banlieue d’Athènes, a déclaré le 13 août un porte-parole de la Commission européenne.
Les États membres de l’UE intègrent de plus en plus les préoccupations liées au changement climatique dans leurs régimes alimentaires. Mais les disparités économiques et culturelles continuent de faire obstacle à un consensus à l’échelle de l’UE sur une alimentation saine et durable.
Plus que cinq mois avant l'entrée en vigueur du règlement de l'UE pour lutter contre la déforestation des chaînes d’approvisionnement européennes. Mais le retard de la Commission européenne quant à la publication des lignes directrices suscite l'inquiétude des acteurs du secteur.
Selon un nouveau rapport du Bureau européen de l’environnement, il serait possible de répondre aux besoins en énergie éolienne et solaire terrestre de l’UE sans compromettre la production alimentaire ou les efforts de protection de la nature, mais cela dépend des choix qui seront faits.
Parmi les nombreux efforts menés pour que la Russie rende des comptes pour son invasion de l’Ukraine, des militants demandent à la plus haute cour européenne des droits de l’Homme de condamner Moscou pour « catastrophe climatique ».
Le Parti populaire européen (PPE) souhaite, comme priorité pour le prochain mandat, reporter la mise en œuvre de la loi anti-déforestation de l’UE, qui est censée entrer en vigueur d’ici la fin de l’année, selon un projet de plan quinquennal du parti consulté par Euractiv.
Le Parti populaire autrichien (ÖVP) veut poursuivre la ministre de l’Environnement Leonore Gewessler pour abus de pouvoir suite à son vote en faveur de la loi sur la restauration de la nature au Conseil de l’UE.
Les États membres ont décidé que la loi sur la restauration de la nature ferait l’objet d’une discussion lundi prochain (17 juin) lors d’une réunion du Conseil « Environnement » plutôt que d’un vote, ce qui était pourtant initialement prévu.
Après les élections, l’espace de défense du climat de l’UE doit faire face à une réalité embarrassante : contrairement aux projections, le centre a résisté face à l’extrême droite et les progrès restent envisageables.
La nature a été la « victime silencieuse » de l’invasion russe de l’Ukraine, selon le ministre de l’Environnement du pays, Ruslan Strilets, mais les dommages peuvent désormais être quantifiés grâce aux citoyens ukrainiens via une application.
À l’approche des élections européennes de 2019, l’Europe avait été secouée par des marches pour le climat de grande ampleur. Mais à l’approche des élections de 2024, entre la guerre à Gaza et la lassitude des jeunes, les rues restent silencieuses à ce sujet.
Euractiv se penche sur les dossiers législatifs liés à l’environnement qui n’ont pas pu être finalisés sous la législature actuelle et qui seront repris après les élections de juin.
Les acteurs du secteur de l’alimentation et de l’agriculture demandent à la Commission de finaliser les détails du règlement européen contre la déforestation, tandis qu’un groupe de ministres de l’Agriculture cherche à reporter son application, une démarche à laquelle s’opposent les ONG.