Si l’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, semble avoir diagnostiqué avec précision les problèmes de compétitivité qui minent l’Union européenne (UE), les solutions qu’il préconise manquent de panache, selon les experts.
Dans les commissions parlementaires chargées des questions numériques, se retrouvent de nombreux visages familiers, bien que plusieurs figures emblématiques ont quitté soit le Parlement européen, soit leurs précédentes commissions. Euractiv fait le point.
Le Parlement a toujours eu un rôle limité dans la mise en œuvre des règlementations européennes, une situation que certains législateurs souhaitent changer sous cette législature, notamment en ce qui concerne la politique numérique.
Espérant être reconduite à la tête de la Commission, Ursula von der Leyen a exposé ce jeudi (18 juillet) sa vision pour stimuler la compétitivité de l’UE sur les marchés mondiaux, évoquant la mise en place de règlements existants et de nouvelles propositions dans ses priorités politiques pour 2024-2029.
La Commission a présenté cinq piliers qui serviront de base pour stimuler la compétitivité de l’Europe dans le domaine de l’informatique quantique, une technologie en plein essor qui permet de résoudre des problèmes trop complexes pour les ordinateurs classiques.
La Commission européenne va proposer plusieurs options pour promouvoir la recherche et le développement (R&D) liée aux technologies à double usage, à savoir celles qui peuvent être utilisées à des fins civiles et militaires, telles que les drones et les satellites.
Le supercalculateur MareNostrum5 a été présenté ce jeudi (21 décembre) au Supercomputing Center de Barcelone (BSC-CNS), en Espagne. Il vient compléter la première série de huit supercalculateurs européens de milieu de gamme du consortium EuroHPC.
La start-up allemande Zander Laboratories a signé un accord de financement de 30 millions d’euros avec l’agence allemande pour l’innovation dans le domaine de la cybersécurité, ce qui constitue l’investissement le plus important jamais réalisé par un gouvernement de l’UE dans la recherche sur l’IA.
La Commission européenne a autorisé sept États membres de l’UE de subventionner à hauteur de 1,2 milliard d’euros maximum un projet d’intérêt commun de recherche « continuum cloud-to-edge avec des multifournisseurs ».
Des experts ont critiqué un nouveau rapport du Conseil européen de l’innovation sur les technologies de pointe (« deeptech ») émergentes, les innovations de ruptures et les projets de recherche embryonnaires, remettant en question notamment son approche de l’informatique quantique et des semi-conducteurs.
Les eurodéputés ont plaidé pour une plus grande indépendance vis-à-vis des pays tiers en matière de lancements spatiaux. Pour y parvenir, ils proposent un financement des plateformes spatiales par l’UE et que la priorité soit donnée à des options européennes.
Le comité du mécanisme pour l’intégration en Europe (MIE) s’est réuni lundi pour approuver l’allocation de fonds européens pour des projets de câbles sous-marins, à la suite d’une deuxième série d’appels à propositions.
Les eurodéputés membres des commissions de l’industrie et du budget ont voté lundi (9 octobre) en faveur de la création d’une plateforme de technologies stratégiques pour l’Europe (Strategic Technologies for Europe Platform, STEP).
Le cabinet fédéral allemand a adopté sa nouvelle stratégie nationale sur les données mercredi, avec pour objectif d’utiliser plus efficacement les données générées, de renforcer l’innovation numérique et d’améliorer la compétitivité.
Thierry Breton affirmait la semaine dernière que les nouvelles annonces d’investissements dans la filière des semi-conducteurs marquaient un « aboutissement » de la stratégie industrielle européenne, mais chercheurs et experts offrent une analyse plus nuancée.
Le Chips Act européen, outil de politique industrielle de nouvelle génération pour l’Union européenne, produit des résultats appréciables, mais en deçà de ceux escomptés par ses défenseurs de la première heure, analyse Mathieu Duchâtel.
L’usine de semi-conducteurs Smart Photonics recevra un investissement de 100 millions d’euros de la part d’un consortium composé du gouvernement néerlandais, de banques et de plusieurs industriels, a annoncé le groupe mercredi.
Les ministres français et allemands du numérique Jean-Noël Barrot et Markus Richter ont présidé le lancement à Paris des travaux du consortium POTENTIAL qui doivent aboutir d'ici 2025 au déploiement d'un portefeuille d'identité numérique européen.
Une page se tourne : après 27 ans de service et deux reports de son ultime envol, la fusée Ariane 5 a tiré sa révérence mercredi soir à Kourou, en Guyane française, en envoyant en orbite un satellite français et un allemand.
Prague tente de surmonter les divergences qui subsistent entre les États membres sur la législation européenne relative aux semi-conducteurs en réduisant le budget de 400 millions d’euros et en ouvrant l’allocation des fonds à différents arrangements contractuels.
Le gouvernement français a fait vendredi (18 novembre) un premier bilan de son plan France 2030, lancé en octobre 2021, consacré à l’innovation pour la transition. En 2022, ce sont ainsi plus de 10 milliards d’euros qui ont été investis. Autant le seront en 2023.
Alors que l’entreprise Carmat vient d’annoncer la reprise de ses implantations de cœurs artificiels, EURACTIV France s’est entretenu avec son PDG Stéphane Plat, qui alerte sur le futur de la medtech en Europe.
Les eurodéputés ont tenu leur premier débat politique sur le règlement sur l’intelligence artificielle (IA) mercredi. La discussion a progressé vers des sujets sensibles comme la question très controversée de la reconnaissance biométrique.
Les législateurs du Parlement européen ont soutenu une nouvelle loi visant à renforcer le rôle des partis politiques européens et à leur permettre d’obtenir des financements plus facilement, y compris de la part de partis extérieurs à l’UE.