Le Premier ministre britannique a abandonné sa promesse de faire sortir le Royaume-Uni de l’UE à la fin octobre, mais veut imposer des élections législatives le 12 décembre.
Les négociations sur un nouvel accord du Brexit seraient entrées dans une phase cruciale. En effet, les autorités européennes et britanniques semblent se rapprocher d’un accord ultime qui éviterait une sortie chaotique du Royaume-Uni le 31 octobre.
Le chef de file du groupe libéral au Parlement européen, Guy Verhofstadt, estime que la décision d’accorder au Royaume-Uni va empoisonner les élections européennes.
Le Royaume-Uni devrait rester dans l’UE jusqu’au 31 octobre et prendre part aux élections européennes de mai, Theresa May ayant obtenu une nouvelle prolongation afin d’éviter une sortie sans accord.
L’UE devrait se préparer pour les conséquences d’un Brexit sans accord sur le futur partenariat sur la sécurité avec le Royaume-Uni, a déclaré Michel Barnier, le négociateur en chef pour l’UE.
Après avoir rejeté pour la troisième fois l’accord de retrait négocié par Theresa May, les députés britanniques ont également rejeté les quatre alternatives à cet accord, faisant du Brexit sans accord un scénario « pratiquement inévitable ».
À la suite du troisième rejet de l’accord de retrait du Brexit, le président du Conseil, Donald Tusk, a déclaré que l’UE convoquerait un sommet de crise le 10 avril.
Après des mois de négociations tumultueuses, la Première ministre britannique a joué sa dernière carte, offrant sa démission en échange de la signature de l’accord de sortie.
Les dirigeants européens sont prêts à accorder un délai de 8 semaines au Brexit, à condition que la chambre des communes approuve l’accord de retrait la semaine prochaine.
Le président du Conseil européen a averti le Royaume-Uni que l’UE n’acceptera la demande de prolongation du Brexit de Theresa May que si les députés britanniques soutiennent l’accord de retrait la semaine prochaine.
Theresa May a officiellement demandé à l'UE de décaler la date du Brexit au 30 juin. Mais un report au-delà du 23 mai entraînerait une participation de Londres aux élections européennes, inenvisageable pour les Britanniques comme pour les Européens.
Les députés britanniques ont retoqué pour la deuxième fois l’accord de Brexit malgré les ultimes modifications obtenues la veille par Theresa May, plongeant le Royaume-Uni dans l’inconnu à 17 jours de la date fatidique.
Le gouvernement britannique espère éviter un marathon de vote de trois jours la semaine prochaine qui pourrait mener à un Brexit sans accord ou un report du Brexit.
Dans un ultime soubresaut de la crise du Brexit, Theresa May va tenter de rouvrir les négociations avec les dirigeants européens sur le filet de sécurité irlandais tant controversé. L’UE a pourtant indiqué que ce ne serait pas possible.
Le Royaume-Uni a le droit de révoquer de manière unilatérale l’article 50 des traités européens, qui a déclenché le processus de sortir de l’UE, a jugé l’avocat général de la CJUE. Un article d’Euroefe.
Les dirigeants européens ont signé un accord historique pour la sortie du Royaume-Uni de l’UE. Si l’accord est « le meilleur possible », il s’agit néanmoins d’une « tragédie », selon Jean-Claude Juncker.
Le cabinet de la Première ministre britannique tente de tempérer les rumeurs selon lesquelles le gouvernement se prépare à rouvrir les discussions sur la durée de la période de transition après le Brexit.
Le négociateur du Brexit du Parlement européen, Guy Verhofstadt, estime que l’offre de Theresa May est insuffisante pour les citoyens européens vivant au Royaume-Uni. Un article d’Euroefe.
Les négociations pour un « retrait ordonné » du Royaume-Uni de l’UE ont été lancées le 19 juin par Michel Barnier et David Davis à Bruxelles. Les deux futurs divorcés ont tenté de faire bonne figure.
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