Faute d’avoir réussi à rassembler la gauche française autour de son projet de votation citoyenne, Benoît Hamon a présenté le 26 février les 30 premiers noms de la liste de Générations.
En France, les appels à l'union se multiplient au sein d'une gauche plus divisée que jamais. À quatre mois des élections européennes, les tentatives de rassemblement se heurtent à des divisions réelles sur le plan politique.
Le chef de file de Générations pour les européennes, Benoît Hamon, a proposé une « votation citoyenne » en avril, rassemblant les forces de gauche, pour composer une liste commune, proposition immédiatement rejetée par la tête de liste EELV Yannick Jadot.
Le mouvement politique Place publique fondé par l'essayiste Raphaël Glucksmann et l'économiste Thomas Porcher appelle la gauche à s'unir pour « éviter la catastrophe » aux européennes.
Le chef de file de Générations pour les européennes, Benoît Hamon a proposé mercredi aux formations de gauche, par souci de « clarté », de se rallier à la candidature de Yanis Varoufakis pour la présidence de la Commission, un préalable à une éventuelle alliance.
La stratégie de Jean-Luc Mélenchon laisse courir le risque d’une sortie de l’UE, contrairement au principe d’internationalisme, fondamental pour la gauche, regrette Benoît Hamon.
Le fondateur de Génération-s, candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle de 2017, mise sur les élections européennes de 2019 pour faire grandir son mouvement. Un article de notre partenaire Ouest-France.
Le candidat des Verts appelle sans ambages à voter pour Emmanuel Macron au second tour de l'élection. Mais regrette le statut quo Européen que le candidat d'en Marche semble porter.
Le second tour des élections présidentielles verra s'affronter Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Les Européens appellent à l’unisson à faire bloc contre la candidate d’extrême droite.
L'avenir de l’Europe a été au cœur des débats de la campagne présidentielle. Mais n'a pas toujours constitué un critère de premier plan pour les électeurs français.
La plupart des candidats à l’élection présidentielle ont pris des engagements insuffisants en faveur de l'aide publique au développement. Seuls 5 des 11 candidats souhaitent atteindre l’objectif des 0,7%.
Numérique et nouvelles technologies sont en bonne place dans le programme d'En Marche, mais pas seulement. La protection des données est aussi très présente dans la campagne française, mais la taxation des GAFA est le seul sujet à faire l'unanimité.
Deux jours avant le premier tour de la présidentielle, la dernière journée de campagne se retrouve bouleversée par l'attentat jihadiste qui a coûté la vie à un policier le soir du 20 avril à Paris, plusieurs candidats annulant leurs déplacements.
Au sein de la gauche, de nombreux électeurs s'interrogent encore sur leur vote. Un questionnement qui témoigne de la faible capacité à convaincre des candidats.
À 11 jours du premier tour, François Hollande a mis en garde contre le « péril » Mélenchon, dont la dynamique pourrait constituer une menace pour Emmanuel Macron, souvent présenté comme l'héritier du président socialiste.
L'élection de Marine Le Pen et la sortie de la France de l'UE porterait un coup fatal au projet européen, met en garde le commissaire français aux Affaires économiques, Pierre Moscovici.
Une passe d'armes sur l'Union européenne a marqué le débat de mardi entre les onze candidats à l'élection présidentielle française, où les eurosceptiques, majoritaires, ont pris pour cible Emmanuel Macron, le candidat d'En Marche !
Benoît Hamon était à Bruxelles le 21 mars, afin de rencontrer des représentants du Parlement et de la Commission avant un meeting en bonne et due forme. Son message : le véritable engagement européen ne constitue pas à accepter le statu quo, mais à faire avancer l’union, dans le dialogue.
Généralement présentés comme opposés sur l’Europe, les conseillers économiques de Jean-Luc Mélenchon et de Benoît Hamon ont pourtant les mêmes objectifs pour l’Europe, mais des visions différentes pour les atteindre.
Le groupe socialiste du Parlement européen soutient officiellement Benoît Hamon...sauf sur son programme européen. Un sujet sur lequel Macron marque des points chez la gauche italienne ou britannique.
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