Les critères flexibles d’attribution des fonds de l’UE aux entreprises et pays étrangers dans le cadre du plan visant à préparer l’industrie et les armées du continent à la guerre montrent le manque de clarté dans l’engagement à stimuler l’industrie de la défense en Europe.
Alors que la BEI subit encore des pressions pour revoir sa politique de prêt dans le secteur de la défense, son vice-président chargé des questions de défense, Robert de Groot, préconise d’utiliser les liquidités disponibles avant de discuter de nouvelles mesures.
Une trentaine d'entreprises du secteur européen de la défense ont participé à la définition des critères d'accès aux fonds de l’Union dans le cadre du programme européen d’investissement dans le domaine de la défense (EDIP), excluant les demandes de l’industrie française.
La tâche est immense et délicate. Selon la lettre de mission du Lituanien Andrius Kubilius, celui-ci devra négocier avec les États de l'Union européenne (UE) pour construire une industrie européenne de la défense. Et donc en d'autres termes, pousser les capitales européennes à déléguer certaines de leurs compétences traditionnelles.
Le Lituanien Andrius Kubilius a été désigné mardi 17 septembre au nouveau poste de commissaire à la Défense et à l’Espace de l’Union européenne (UE), un portefeuille central alors que Bruxelles cherche à se réarmer face à la menace russe.
Ursula von der Leyen l’a promis : l’Union européenne, face à la menace russe et la guerre en Ukraine, aura son commissaire à la Défense. Mais pour quoi faire ?
Lors d’une conférence à Prague ce week-end, Ursula von der Leyen a insisté sur l’importance stratégique croissante de l’Europe centrale au sein de l’UE et sur le rôle de la région dans la mise en place de nouvelles capacités de défense européenne.
Un accord préliminaire sur la constitution des commissions du Parlement pourrait être ajusté en septembre pour faire de l’actuelle sous-commission Sécurité et Défense une commission à part entière, les socialistes semblant avoir abandonné leur résistance à cet égard.
Le candidat à la présidentielle américaine Donald Trump a désigné lundi (15 juillet) le sénateur républicain controversé James David Vance, qui s’est ouvertement prononcé en faveur d’une politique étrangère isolationniste, comme candidat à la vice-présidence.
Alors que les élections législatives françaises laissent planer le doute sur la forme que prendra le prochain gouvernement, le président Emmanuel Macron a assuré aux alliés de l’OTAN et à l’Ukraine que Paris restait dévoué à ses engagements internationaux en matière de sécurité.
Les nouveaux plans de défense de l’OTAN, qui nécessitent des dépenses militaires record, seront étudiés lors de la réunion des dirigeants des pays alliés mercredi (10 juillet), qui portera sur les moyens d’accroître les capacités de défense de l’Alliance.
L’UE et l’OTAN ont annoncé qu’elles allaient associer deux de leurs programmes pour soutenir le financement du secteur de la défense, attirer davantage d’investisseurs privés et répondre aux demandes de l’industrie d'un meilleur accès aux fonds pour l’innovation et la production.
La Commission européenne s’efforce de finaliser les plans visant à inclure des « solutions innovantes » pour le financement de l’industrie de la défense de l’Union européenne avant le sommet des dirigeants du bloc qui débute ce jeudi (27 juin).
Emmanuel Macron a appelé à un débat « ouvert » sur les moyens d’améliorer la défense européenne, en intégrant l’arme de dissuasion nucléaire de la France. Selon le chercheur Federico Santopinto, les déclarations du président sont une continuation de la politique de défence gaullienne de l’Europe des nations.
Emmanuel Macron a fait l’objet de vives critiques de la part de la classe politique française pour avoir proposé un débat ouvert sur une politique de défense européenne commune basée sur la dissuasion nucléaire de la France.
Dans un monde qu’ils jugent de plus en plus dangereux, les Européens martèlent sur tous les tons leur volonté de renforcer leur industrie de défense et leur sécurité. Ils peinent cependant à dégager les fonds pour traduire cette volonté en actes.
Le gouvernement allemand va réorganiser la Bundeswehr afin que les forces armées soient « prêtes pour la guerre », a annoncé le ministre de la Défense, Boris Pistorius.
La Russie se prépare à un conflit avec l’OTAN au cours de la prochaine décennie, a déclaré le général polonais Wiesław Kukuła lors d’un débat organisé à l’occasion du 25e anniversaire de l’adhésion de la Pologne à la plus grande alliance militaire du monde.
L’UE est confrontée à un « risque réel et direct » d’augmentation des « menaces terroristes » aux guerres à Gaza et en Ukraine, selon un rapport antiterroriste du Conseil national de sécurité espagnol.
La Banque européenne d’investissement (BEI) pourrait commencer à assouplir ses critères de prêt dès jeudi (21 mars), si elle reçoit le feu vert final de la part des 27 États membres pour débloquer davantage d’investissements directs dans la défense.
Les ambassadeurs de l’UE ont approuvé la création du fonds tant attendu pour le soutien militaire à l’Ukraine mercredi (13 mars), après avoir apaisé les inquiétudes de la France et de l’Allemagne.
La demande de la France d’inclure une clause « d’achat européen » dans le fonds d’aide militaire pour l’Ukraine lorsque les États membres procèdent à des achats conjoints d’armement continue d’entraver la conclusion d’un accord sur ce dossier avant le sommet européen de mars.
La Commission a présenté mardi (5 mars) un fonds modeste pour lancer son premier programme et sa première stratégie industrielle de défense, visant à accroître la production d’armement dans l’UE, à donner plus de visibilité au secteur et à se préparer à d’éventuelles pénuries.
L’Estonie, la France et la Pologne ont demandé à la Commission européenne et aux autres États membres de l’UE de consacrer davantage de fonds à l’industrie européenne de la défense, alors que l’exécutif européen s’apprête à proposer une stratégie de réindustrialisation de l’UE pour ce secteur.