Europe « passoire » pour les uns, « forteresse » pour les autres : la campagne des élections européennes a remis sous les projecteurs le débat sur les migrations, toujours aussi conflictuel malgré la chute continue du nombre d’arrivées par la Méditerranée depuis 2015.
La Commission européenne a décidé de former un recours contre la Hongrie devant la Cour de justice de l’UE pour « non-respect » de la législation de l’Union en matière d’asile et de
retour des migrants.
Le ministre de l’Intérieur autrichien Herbert Kickl défend la mise en place de camps de réfugiés hors d’Europe, dans lesquels seraient traitées les demandes d’asile.
Aux rencontres d’Aix-en-Provence, économistes et responsables politiques ont appelé dimanche l’Europe à un sursaut, jugeant nécessaire qu’elle surmonte ses divisions pour éviter un « engrenage dangereux ».
Déplacer la procédure d'asile hors du territoire européen pourrait aider à résoudre le drame Méditerranéen selon les dirigeants européens. Une procédure lente et compliquée : sur les 900 réfugiés que la France a prévu d'accueillir en provenance du Tchad, seuls 175 sont en France.
Bien que des voix plaident pour une harmonisation du droit d'asile au niveau européen, des obstacles politiques et matériels bloquent encore cette évolution.
Les dirigeants européens se préparent à un début d’année 2018 difficile sur la question de l’immigration. Le Conseil et la Commission sont toutefois d’accord sur un point : éviter un vote qui divisera les États.
La manière dont les Européens ont délocalisé la crise de l’immigration vers la Libye, apparemment sans égard pour les droits de l’Homme, risque de rouvrir de vieilles blessures dans l’histoire chahutée des relations entre l’Europe et l’Afrique.
Pour la première fois, l’Union européenne a signé dimanche 11 décembre à Bamako un accord avec le Mali visant à lutter contre « les causes profondes de la migration irrégulière » et à « favoriser le retour des migrants maliens depuis l’Europe ». « C’est...
L'Union européenne n'a relocaliseé que 4 455 réfugiés depuis la Grèce et l’Italie vers d’autres pays européens. Certains Etats comme la Hongrie ou la Pologne n'ont acceuilli aucun réfugié depuis le début de la relocalisation en 2015.
Des ONG et des journalistes bulgares, ainsi que l’un des partis minoritaires de la coalition du gouvernement de Boyko Borissov, ont exprimé leur désarroi concernant l’extradition d’un partisan de Fetullah Gülen, le prêtre exilé aux États-Unis qu’Ankara accuse d’être l’instigateur du putsch du 15 juillet.
Les ministres du Développement se rencontrent le 12 mai à Bruxelles et pourraient discuter du rapatriement de quelque 80 000 Afghans vers leur pays d'origine.
Des eurodéputés de premier plan appellent Jean-Claude Juncker à s'opposer à la construction d'une barrière entre l'Autriche et l'Italie. Une « grave erreur », selon Gianni Pittella, chef de file du S&D au Parlement européen.
Berlin compte ajouter l'Algérie, le Maroc et la Tunisie à sa liste des pays d'origine « sûrs », malgré la criminalisation de l'homosexualité qui reste de mise dans ces trois pays. Un article d'EurActiv Allemagne.
Bruxelles a présenté des propositions de réforme du système d'asile commun qui mettent l'accent sur la relocalisation automatique et obligatoire des réfugiés à travers l'Europe, aujourd'hui en panne.
Alors que les premiers réfugiés syriens ont commencé à être renvoyés en Turquie, la Croix-Rouge s’est associée au déluge de critiques des ONG sur l’accord entre l’UE et Ankara.
Amnesty International accuse les autorités turques de violer le droit d'asile international en renvoyant des Afghans chez eux de force, alors que les critiques de l'accord UE-Turquie sur les réfugiés ne faiblissent pas. Un article d'EURACTIV Allemagne.
La proposition d’accord entre l’UE et Ankara est illégale car il repose sur le postulat que la Turquie est un « pays tiers sûr », pointe une analyse juridique d’une ONG allemande.Un article d’EURACTIV Allemagne.
La Grèce est désormais menacée de devenir un hotspot géant. La fermeture de la frontière nord et l'arrivée continue des migrants depuis la Turquie place Athènes dans une situation critique, mais cette situation pourrait arranger tout le monde. Un article de notre partenaire, La Tribune.
Donald Tusk appelle les États à ne pas négliger les contrôles des migrants voulant entrer dans l'Union européenne. Ceux-ci pourraient être détenus « jusqu'au 18 mois ».
Les dirigeants européens ont rejeté deux propositions de Jean-Claude Juncker visant à réformer la politique d'immigration de l'UE, mais ont accepté de tripler leur contribution à l'opération Triton.
Les appels se multiplient pour que la République tchèque prenne en charge sa part du problème de la migration, même si le pays n'est en première ligne face aux demandes d'asile. Un article d'EURACTIV République tchèque.
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