Les institutions et les États membres de l'UE ont décidé d'assouplir la réglementation sur les dépenses de l'UE et de mobiliser au moins 25 milliards d'euros pour faire face aux retombées économiques du COVID-19.
Les ministres des Finances de l’Union européenne ont promis une réponse coordonnée pour faire face à l’impact économique du coronavirus. Mais ils ne prendront aucune décision avant la mi-mars au plus tôt.
La réduction de la dette publique devrait rester une priorité pour la France, l’Italie et l’Espagne, des pays qui ont échoué à « remettre leurs finances sur le bon chemin » au cours de la reprise économique des dernières années.
La Commission européenne a envoyé des lettres aux États membres qui risquent de ne pas atteindre leurs objectifs fiscaux pour 2020. Bruxelles souhaite être tenue informée de près sur la façon dont ils planifient d’équilibrer leurs finances publiques.
L'ancien chef du gouvernement italien Paolo Gentiloni a reçu l’aval du Parlement européen le 3 octobre pour devenir commissaire européen à l’Économie, malgré la position délicate de son pays en matière budgétaire.
La France a réduit son déficit public en 2016, mais dans une proportion plus faible que prévu, en raison notamment d'une croissance décevante. Mais reste sur les rails pour atteindre ses objectifs européens.
Un certain nombre de commissaires étaient en faveur de sanctions, au moins symboliques, contre l’Espagne et le Portugal, mais Jean-Claude Juncker a décidé d’accorder un répit aux deux pays, avec le soutien du ministre allemand des Finances.
Les syndicats européens s’apprêtent à lutter pour que le Brexit ne devienne pas une excuse pour affaiblir encore davantage la protection sociale, explique Luca Visentini, de la CES.
Former 500.000 chômeurs, inciter les PME à embaucher via une prime, assouplir l'organisation du travail et les heures supplémentaires: François Hollande compte sur son plan présenté lundi pour faire baisser le chômage, mais des syndicats et l'aile gauche du PS s'inquiètent d'une remise en cause déguisée des 35 heures.
Pour la Banque centrale européenne, la volonté de la Commission d'assouplir les règles de réduction des déficits publics pour compenser le coût des réformes structurelles dans les Etats membres est contre productive.
La crise grecque, celle des réfugiés et les désaccords franco-allemands ont sérieusement hypothéqué les avancées de réforme de la zone euro, un des chantiers portés par Jean-Claude Juncker et Mario Draghi pour répondre aux causes de la crise de la dette.
Matteo Renzi, le Premier ministre italien a lancé un appel en faveur d’une Europe forte, capable de tourner la page de la crise et de sculpter sa propre vision de l'avenir, notamment grâce à la signature du traité transatlantique avec les États-Unis.
La France souhaite repousser à 2018 l'objectif de réduction de son déficit budgétaire sous la barre des 3% du PIB, selon le journal allemand Handelsblatt. Une option encore en débat à Bruxelles.
Le groupe des socialistes et démocrates juge les 315 milliards du plan Junker insuffisants et défend un véritable « New Deal » de 1000 milliards d'euros, à quelques jours du sommet des 18 et 19 décembre qui doit se pencher la question.
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