Le coup d’État militaire suscite à nouveau la peur du vide constitutionnel qui risque d’aggraver les problèmes sécuritaires dans le pays. Un article de notre partenaire Deutsche Welle.
Le Parlement européen a condamné jeudi la détérioration de l’État de droit en Turquie et réclamé la fin de l’état d’urgence, prétexte à des arrestations jugées arbitraires d’opposants et de journalistes.
L’Azerbaïdjan lance une chasse aux sorcières contre les partisans de Fethullah Gülen, l’intellectuel exilé aux États-Unis accusé d’être à l’origine de la tentative de coup d’État en Turquie.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé l'instauration de l'Etat d'urgence pour une durée de trois mois, après la tentative avortée de coup d'Etat du 15 juillet, après plusieurs jours de purges massives
Les purges entamées en Turquie dans les forces armées, la police et l'appareil judiciaire après le putsch raté du se sont étendues à l'enseignement, aux renseignements et aux instances religieuses.
Après l'échec du putsch militaire, le pouvoir turc a poursuivi la reprise en main du pays, en particulier de l'armée et de la justice, et envisage désormais de rétablir la peine de mort pour les partisans du coup d'État.
Les ministres européens des Affaires étrangères vont inviter le président turc Recep Tayyip Erdogan à agir dans le respect de la loi et des droits de l'homme, après le coup d'État manqué de la semaine dernière, mais n'ont guère de moyens de pression sur ce partenaire stratégique.