La clé de répartition de la première tranche des cinq milliards d’euros de la réserve d'ajustement au Brexit, créée par Bruxelles pour atténuer l’impact de la sortie du Royaume-Uni de l’UE dans les secteurs les plus exposés, est désormais connue. Un article d’Euractiv Italie.
Boris Johnson et Ursula von der Leyen ont chargé leurs négociateurs de travailler « intensivement » pour voir si un accord commercial entre l’UE et le Royaume-Uni pouvait être conclu d'ici à la fin octobre.
Alors que les négociations commerciales engagées avec les différents Etats du monde pour assurer l’après Brexit auraient pu paralyser l’action du pays sur la scène internationale, ces derniers mois ont vu au contraire l’affirmation politique parfois abrupte de Londres, vis-à-vis de l’UE, de la Chine et, dans une moindre mesure, des Etats-Unis.
Le négociateur en chef de l'UE sur les relations futures avec le Royaume-Uni a appelé les entreprises européennes à accélérer leur planification en vue d'un scénario de « non deal » lorsque Londres quittera le marché unique à la fin 2020.
L’UE absorbe près de la moitié des exportations numériques du Royaume-Uni, selon des chiffres du gouvernement britannique récemment publiés. Le secteur des biens et services numériques panique à l'approche de la sortie de l’Union européenne.
Un règlement relatif à la libre circulation des citoyens britanniques dans l’UE a été approuvé par les eurodéputés. Le texte fait toutefois polémique car il qualifie l’enclave britannique de Gibraltar de « colonie ».
Mark Rutte, le Premier ministre néerlandais, prévient ses concitoyens tentés par une sortie de l’UE. "Regardez les Britanniques embourbés dans le chaos" souligne-t-il.
Côté business, les appels à préparer à l'après Brexit se multiplient. Mais le flou qui entoure encore la probable période de transition rend le projet délicat.
Londres pourrait attribuer davantage de compétences aux gouvernements décentralisés, afin de sortir de l’impasse l’opposant à Édimbourg, Belfast et Cardiff sur le Brexit.
L'UE à 27 a formellement approuvé l'ouverture d'une nouvelle phase de négociations avec le Royaume-Uni, incluant leur future relation commerciale, en prévenant qu'elle serait « beaucoup plus difficile » que les premières discussions sur le Brexit.
Les négociations historiques qui permettront au Royaume-Uni de sortir de l’UE en 2019 ont démarré le 19 juin. Les deux parties se sont accordées sur le calendrier, la structure et les priorités des discussions.
Dans son discours remarqué du 17 février, l'ancien Premier ministre britannique, Tony Blair, a incité les Britanniques en faveur de l'Union européenne à « se battre » et à convaincre les partisans du Brexit de rejoindre leur camp.
L’Allemagne presse Londres de ne pas commencer à négocier des accords commerciaux hors UE avant de quitter officiellement l’UE. Un avertissement destiné à Theresa May, après les contacts qu’elle a pris durant le sommet du G20.
Le président du Conseil européen a encouragé Theresa May à lancer les négociations de sortie de l’UE le plus rapidement possible lors d’une rencontre à Londres le 8 septembre.
Angela Merkel et Theresa May ont convenu le 20 juillet que la Grande-Bretagne avait besoin de temps avant de notifier sa demande de sortie de l’UE, une étape qui n’interviendra « pas avant la fin de cette année » a répété la Première ministre britannique.
Les membres de l’OTAN se sont réunis le 8 juillet lors d’un sommet à Varsovie pour faire passer un message fort à la Russie, tout en tentant d’endiguer les conséquences du Brexit.
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Susan Danger, PDG de la Chambre américaine de commerce auprès de l’UE (AmCham EU)