Le projet chinois des « Routes de la Soie » suscite, en Europe et en France, une méfiance générale. La CCI Paris Ile-de-France suggère un ensemble de recommandations pour entrer en « coopétition » avec la Chine.
« La coopération sur la nouvelle route de la soie entre dans une nouvelle phase », a promis l’ambassadeur chinois auprès de l’UE, qui regrette les réticences européennes face à ce grand projet d’infrastructure.
Inquiete de l’influence grandissante de la Chine, l’UE a appelé à plus de réciprocité dans les relations commerciales et ne considère plus la Chine comme un pays en voie de développement.
En amont de la rencontre Asie-Europe (ASEM) qui réunira 51 pays européens et asiatiques, le Président du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbaïev, appelle à la création d'un large partenariat Asie-Europe.
La nouvelle route de la soie inquiète: visant à améliorer les liaisons routières, ferroviaires et maritimes en Eurasie, ce mégaprojet chinois pourrait occasionner des dommages importants à l’environnement. Un article de notre partenaire, le Journal de l’Environnement.
À l’heure où la Chine multiplie les projets d’infrastructures à l’étranger, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde a mis en garde jeudi contre les risques de dérapage financier et le piège de l’endettement pour les pays concernés.
Emmanuel Macron a appelé le 8 janvier à la création d’une vaste alliance entre France, Europe et Chine, notamment sur le climat et le projet de Pékin de « Nouvelles routes de la soie », s’engageant à revenir en Chine « au moins une fois par an ».
L’Union européenne a fait un pas en avant le 8 mai pour limiter sa forte dépendance au gaz russe en signant un accord pour faciliter la voie à l’importation de davantage de gaz en provenance de la région Caspienne.